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Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 13.djvu/166

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LETTRE VII.

Mon cher et jeune Apollon, mon poëte philosophe, il y a six semaines que je suis plus errant que vous. Je comptois de jour en jour repasser par Bruxelles, et y relire deux pieces charmantes de poésie et de raison, sur lesquelles je vous dois beaucoup de points d’admiration, et aussi quelques points interrogants. Vous êtes le génie que j’aime, et qu’il falloir aux Français. Il vous faut encore un peu de travail, et je vous promets que vous irez au sommet du temple de la gloire par un chemin tout nouveau. Je voudrais bien, en attendant, trouver un chemin pour me rapprocher de vous. La providence nous à tous dispersés. Mme du Châtelet est à Fon-