Aller au contenu

Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 13.djvu/196

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. de Montmirel ; je n’ai rien vu ici de plus aimable que lui et que ce qu’il m’a apporté. Faites souvenir de moi le très philosophe M. de Buffon, à qui je suis bien véritablement attaché. Adieu ; je vous embrasse de tout mon cœur : venez, l’espérance et le modele des philosophes et des poëtes.


LETTRE XVIII.

Mon cher rival, mon poëte, mon philosophe, je reviens de Berlin, après avoir essuyé tout ce que les chemins de la Westphalie, les inondations de la Meuse, de l’Elbe et du Rhin, et les vents contraires sur la mer, ont d’insupportable pour un homme qui revole dans le sein de l’amitié. J’ai montré au roi de Prusse