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Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 13.djvu/217

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LETTRES XXV.

Mon cher philosophe, il y a long-temps que je voulois vous écrire. La chose qui me manque le plus, c’est le loisir. Vous savez que ce

· · · · · · · · · · · la Serre
Volume sur volume incessamment desserre.

J’ai en beaucoup de besogne. Vous êtes un grand seigneur qui affermez vos terres ; moi ; je laboure moi-même, comme Cincinnatus, de façon que j’ai rarement un moment à moi. J’ai lu une héroïde d’un disciple de Socrate, dans laquelle j’ai vu des vers admirables. J’en fais mon compliment à l’auteur, sans le nommer. La piece est roide ; Bernard de Fontenelle n’eût jamais ni osé ni pu en faire autant. Si vous avez reçu un Pierre, ce n’est