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Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 13.djvu/236

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LETTRE XXIX.

Voici, mon illustre philosophe, un gentilhomme anglais très instruit, et qui, par conséquent, vous estime. Je me suis vanté à lui d’avoir quelque part à votre amitié ; car j’aime à me faire valoir auprès des gens qui pensent. M. Makartney pense tout comme vous ; il croit, malgré Omer et Christophe, que si nous n’avions point de mains il seroit assez difficile de faire îles rabats à Christophe et à Omer, et des sifflets pour les bourdons de Simon le Franc, favori du roi, etc., etc., etc. Il trouve notre nation fort drôle. Il dit que sitôt qu’il paroît une vérité parmi nous, tout le monde est alarmé comme si les Anglais faisoient une descente. Puisque vous avez eu la