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Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 13.djvu/248

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Saurin a parlé bien ferme. Il y a même un trait qui semble vous regarder, et désigner vos persécuteurs. Cela est d’une ame vigoureuse. Saurin a du courage dans l’amitié ; et *** ne le fait pas trembler. Il me revient que cet *** est fort méprisé de tous les gens qui pensent. Le nombre est petit, je l’avoue ; mais il sera toujours respectable. C’est ce petit nombre qui fait le public ; le reste est le vulgaire. Travaillez donc pour ce petit public, sans vous exposer à la démence du grand nombre. On n’a point su quel est l’auteur de l’Oracle des fideles. Il n’y a point de réponse à ce livre. Je tiens toujours qu’il doit avoir fait un grand effet sur ceux qui l’ont lu avec attention. Il manque à cet ouvrage de l’agrément et de l’éloquence. Ce sont là vos armes, daignez vous en servir. Le Nil, disoit-on, cachoit sa