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Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 13.djvu/7

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PRÉFACE.

cablés sous le poids de nos maux. Selon lui, l’existence est un mal ; et, en dissertant du bonheur, il paroît tenté de se pendre.

Après ces tristes et vains raisonneurs, et d’autres dont nous ne parlerons pas, on doit entendre avec plaisir un vrai philosophe, un homme aimable, aimé, et heureux, parler du bonheur ; et nous pensons que le public ne verra pas sans intérêt cette esquisse que nous lui présentons.

On y trouve une saine philosophie, de grandes idées, des tableaux sublimes, de la verve, de l’énergie, une foule d’images et de vers heureux. Si le plan ne se trouve pas exactement rempli, s’il y a de fréquentes négligences dans les détails, des tours, des expressions prosaïques ;