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Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 14.djvu/29

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deux parties seulement dans lesquelles je pourrois rendre service à ma patrie si mes lumieres répondoient à mon zele. Je me sens encouragé par vos conseils ; je le serai encore plus si vous me les continuez. Votre lettre pour moi est un recueil d’instructions. L’honneur et l’avantage de votre connoissance et de celle de quelques autres savants, particulièrement de M. de Voltaire, qui ne cesse point de me combler des marques de son amitié, me flattent au-dessus de toute expression. Que je serois heureux, monsieur, de mériter votre estime ! Le suffrage d’un homme tel que vous m’est bien plus glorieux que ce que nous tenons du caprice de la fortune. Je tâcherai toujours de mettre vos sages conseils à profit. Je gagne à tous égards à votre connoissance ; vous ne retirez de la mienne qu’une recon-