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Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 9.djvu/125

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DE L’HOMME,

il tombé dans des contradictions, que sans doute il eût évitées, si, plus severe observateur de ses propres idées, il les eût plus attentivement comparées entre elles.

Ce que je me propose dans l’examen des principales assertions de l’auteur, c’est de montrer que presque toutes ses erreurs sont des conséquences nécessaires de ce principe trop légèrement admis,

Savoir,

« Que l’inégalité des esprits est l’effet de la perfection plus ou moins grande des organes des sens, et que nos vertus comme nos talents sont également dépendants de la diversité de nos tempéraments. »