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Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 9.djvu/167

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DE L’HOMME,

IVe. Proposition.

Il dit, p. 153, t. V de l’Héloïse : « La marche de la nature est la meilleur ; il faut sur-tout ne pas la contraindre par une éducation prématurée ». Mais s’il est une éducation prématurée, c’est sans contredit celle des nourrices : il faudroit donc qu’elles n’en donnassent aucune à leurs nourrissons. Voyons si c’est l’opinion constante de M. Rousseau.

Ve. Proposition.

Il dit, T. V, p. 135 et 136, ibid. : « Les nourrices devroient dès l’âge le plus tendre réprimer dans les enfants le défaut de la criaillerie. La même cause qui rend l’enfant criard à trois ans le rend mutin à douze, querelleur à vingt, impérieux à trente, et insupportable toute sa