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Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 9.djvu/238

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NOTES DE LA SECTION V.

blicain. Tout est en nous acquisition et éducation.

(20) La connoissance et la méfiance des hommes sont, dit-on, inséparables. L’homme n’est donc pas aussi bon que le prétend Julie.

(21) Moins on a de lumieres, plus on devient personnel. J’entends une petite-maîtresse pousser les hauts cris. Quelle en est la cause ? Est-ce le mauvais choix d’un général, ou l’enregistrement d’un édit onéreux au peuple ? Non ; c’est la mort de son chat ou de son oiseau. Plus on est ignorant, moins on apperçoit de rapport entre le bonheur national et le sien.

(22) Chez certains sauvages, l’ivresse attire le respect. Qui se dit ivre est déclaré prophete ; et, comme ceux des Juifs, il peut impunément assassiner.

(23) Un peuple est-il heureux ? pour continuer de l’être que faut-il ? Que les nations voisines ne puissent l’asservir. Pour cet effet, ce peuple doit être exercé