Aller au contenu

Page:Henri Béraud - Le Martyre de l'obèse, 1922.djvu/101

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


VIII


Nous voici donc seuls, cher monsieur. Ce sont ces soirées-là que je préfère.

Vous raconter mes voyages ? Non monsieur, non. Ce n’est pas qu’ils aient manqué de cette diversité et de cet imprévu que l’on goûte principalement dans les récits de cette espèce. Vous vous doutez bien que la course d’un sphérique tel que moi, poussé par les vents du hasard, d’un pays à l’autre, au-dessus des océans et des frontières, n’alla point sans péripéties.

Pure vérité. Bien que nous ne vivions plus au temps des coches et des postillons, les relais