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Page:Henri Béraud - Le Martyre de l'obèse, 1922.djvu/75

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VI

La suite de mon histoire ? Il n’y a pas de suite. Cependant certains détails… Ce sera pour un autre soir, monsieur, un soir que nous serons seuls. Sont-ce pas vos amis que j’aperçois, traversant la place Cantinelli et se dirigeant vers nous ? Ce sont eux. Ils viennent de ce pas vif et posé, avec ces visages studieux où l’observateur reconnaît, aux approches d’un café, un groupe de joueurs de manille.

Que vois-je ? Au bras de l’un d’eux, une dame, une triste dame. Sa légitime, dites-vous ? Bravo ! Cet homme a raison ; il respecte les coutumes.