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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/219

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1578. — 30 juin.

Orig. – B. R. Fonds Béthune, Ms. 8715, fol. 34 recto.


À MON COUSIN MONSR DE DAMPVILLE,

MARESCHAL DE FRANCE.

Mon Cousin, Estans les gens tenans la court de parlement d’Orange devant vous en procez, comme surintendant en la principaulté ; auquel procez sont comprins, le sr de la Magdeleine, president, et Lambert, greffier en la dicte court, je me suis promis qu’en vous escrivant pour eulx de ce faict, vous aurés en ma contemplation la justice d’eulx tous en recommandation, mesme des dits president et greffier qui me sont particulierement serviteurs, pour estre le dict president homme d’honneur et de vertu, et, comme tel, estre president de la chambre mypartie et depuis en la tripartie au parlement de Daulphiné, et le dict Lambert, mon domestique, et cy-devant serviteur de la feue Royne ma mere. Ce qui me faict vous prier de leur faire cognoistre que la priere que je vous en fais ne leur ayt esté inutile, et mesme ne vouloir permettre qu’en l’endroict du dict Lambert les parties adverses se puissent prevaloir de son absence, ains que vous veuillés avoir, pour l’amour de moy, ce qui leur touche pour bien recommandé. N’estant la presente pour aultre fin, je prieray Dieu vous tenir, mon Cousin, en sa saincte garde et protection. De Montauban, ce xxxe de juin 1578.

Vostre bien affectionné cousin et parfaict amy,
HENRY.