Aller au contenu

Page:Henri Poincaré - Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste, Tome 3, 1899.djvu/26

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
14
CHAPITRE XXII.

grale (4), et qui est inverse de celle par laquelle, dans le présent numéro, nous avons passé de l’intégrale (1) à l’intégrale (2).

L’intégrale (3), étendue à la variété est donc égale à l’intégrale d’ordre

(4)

étendue à la variété

Nous dirons, par analogie avec la terminologie consacrée pour les intégrales simples, que l’intégrale (4) est une intégrale de différentielle exacte. Et en effet :

1o Elle est nulle pour toute variété fermée ;

2o Elle est réductible à une intégrale d’ordre moindre.

Cela posé, on aura

les intégrales sont étendues à la variété

Mais cette égalité peut encore s’écrire

et elle est vraie pour une variété quelconque.

Cela veut dire que

est un invariant intégral absolu.

Nous arrivons donc au résultat suivant :

Tout invariant intégral relatif est la somme d’une intégrale de différentielle exacte et d’un invariant intégral absolu.

241.Nous avons vu au no 238 comment, d’un invariant relatif d’ordre on pouvait déduire un invariant absolu d’ordre

Le même procédé est évidemment applicable aux invariants absolus, de sorte qu’on pourrait être tenté de l’appliquer de proche en proche et de construire successivement des invariants d’ordre

Mais on serait promptement arrêté dans cette voie.