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Page:Henri Poincaré - Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste, Tome 3, 1899.djvu/303

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DIVERSES FORMES DU PRINCIPE DE MOINDRE ACTION.

Si l’on avait au contraire supposé aurait trouvé

Ces deux équations sont équivalentes, comme il était aisé de le prévoir, et, en effet, si on les ajoute après les avoir respectivement multipliées par et et si l’on tient compte des relations

on arrive à une identité.

Si donc nous envisageons les courbes (1), elles satisferont à l’équation (6). Si l’on tient compte de cette équation, la relation (4) devient

Soient une suite continue d’arcs appartenant aux courbes (1) et dont les extrémités forment deux courbes continues et

Soient deux de ces arcs infiniment peu différents l’un de l’autre. Soient les coordonnées du point celles du point infiniment voisin

Soient l’action relative à l’arc et l’action relative à l’arc

Si est l’angle que fait avec l’axe des la tangente à la courbe qui est une courbe (1), et si les deux courbes et satisfont à l’équation différentielle

(7)

on aura

et, par conséquent,

Les courbes définies par l’équation (7) peuvent donc jouer le rôle que jouaient dans le numéro précédent, les trajectoires orthogonales des courbes (1).