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Page:Henri Poincaré - Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste, Tome 3, 1899.djvu/313

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FORMATION DES SOLUTIONS DU DEUXIÈME GENRE.

membre est nulle. En effet, cette valeur moyenne s’obtiendra en conservant dans la série (8) les termes indépendants de c’est-à-dire tels que

J’ai dit que ne pouvait surpasser 3 ; j’aurais pu ajouter que notre second membre étant un polynôme entier et homogène de degré 3 en et si l’on considère comme de degré 2, ne peut contenir et qu’à un degré impair, c’est-à-dire que doit être impair et ne peut prendre que l’une des valeurs ±1 ou ±3.

On ne peut donc avoir

que si le dénominateur de est égal à 1 ou à 3.

Nous exclurons la première hypothèse qui ferait de un nombre entier, mais il nous reste deux cas à considérer :

1o Le dénominateur de n’est pas égal à 3. Dans ce cas, le second membre ayant sa valeur moyenne nulle, l’équation nous donnera immédiatement par une simple quadrature ; alors est déterminé à une constante près que j’appelle , et cette constante reste indéterminée jusqu’à nouvel ordre ; il est à remarquer qu’il en est de même de

2o Le dénominateur de est égal à 3. Alors, pour que l’équation soit intégrable, il faut rendre la valeur du second membre nulle ; nous disposerons pour cela de la constante

Soit la valeur moyenne de remarquons que l’on a

nous déterminerons donc par l’équation

(9)

et une quadrature nous donnera ensuite à une constante près

Prenons maintenant la première équation (7) ; nous pourrons raisonner sur elle de la même manière. Seulement comme n’est plus un polynôme du troisième, mais du premier ordre, et que