Aller au contenu

Page:Henri Poincaré - Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste, Tome 3, 1899.djvu/47

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
35
INVARIANTS INTÉGRAUX.

La première de ces relations nous apprend que est une intégrale des équations (1).

253 ter.Soit

une intégrale des équations (2) ; la fonction doit être une forme, c’est-à-dire un polynôme entier et homogène par rapport aux dont les coefficients dépendent d’ailleurs des d’une façon quelconque.

Soit le degré de ce polynôme. L’expression

(où n’est autre chose que où les ont été remplacés par les différentielles ), cette expression, dis-je, sera un invariant intégral des équations (1).

Cela posé, soit un invariant quelconque de la forme

Faisons le changement de variables du no 237, les équations (1) deviendront

(1 bis)

et, si l’on désigne par et les variations de et les équations aux variations de (I bis) se réduiront à

Avec ces nouvelles variables, deviendra une forme entière, homogène et de degré par rapport aux et à les coefficients peuvent être des fonctions quelconques des mais d’après le théorème du no 237, puisque nous avons affaire à un invariant intégral, ces coefficients ne peuvent pas dépendre de

Les sont des fonctions des et de et l’on en déduit entre les variations les relations suivantes

(4)

Les sont donc des fonctions linéaires des et de et le détermi-