Aller au contenu

Page:Henriet - Le paysagiste aux champs, 1876.djvu/220

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

xx

Je montai ce matin en wagon de première classe, — le train n’en comportait pas d’autres, — et je cherchais à m’établir le plus confortablement possible dans mon compartiment, lorsque je le vis tout à coup envahir par deux dames, — fort jolies, ma foi ! — accompagnées d’une longue suite d’enfants sevrés ou non sevrés, de bonnes, de nourrices, sans compter les sacs, nécessaires de voyage et paniers.

Adieu donc les voluptés de sybarite que je me promettais pour prix du sacrifice auquel ma bourse s’était résignée ! Il me fallait subir tous les petits accidents inévitables d’un pareil voisinage. Quant aux jeunes mères, elles s'étaient