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Page:Henriet - Le paysagiste aux champs, 1876.djvu/64

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ix

Un bourgeois en promenade aperçoit le peintre. Doué d’une respectable obésité, il s’avance gravement avec une lenteur solennelle. Le peintre brosse con furore

Le bourgeois, après avoir regardé pendant quelques instants :

« C’est une bien belle chose, môssieu, que le culte des beaux-arts… Dire que nous avons des personnes assez peu soucieuses de s’instruire pour passer près d’un artiste sans s’arrêter !…

— Eh bien, moi, môssieu, je ne suis pas comme cela, et le plaisir de vous voir peindre ne pourrait jamais m’ennuyer… Il est fâcheux qu’en quittant les affaires, je ne me sois pas