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Page:Henriet - Le paysagiste aux champs, 1876.djvu/82

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xiv

C’est une des heures les plus délicieuses de la journée du paysagiste, que l’heure du retour. Son attirail si lourd tantôt, ne pèse plus à son bras. Son pas allègre glisse à peine sur le sol, son cœur s’ouvre à toutes sortes d’expansions et d’enivrements et sa songerie court les divines Élysées.

Cependant le tintement lointain de l’Angélus rappelle au village les travailleurs attardés, et les cheminées fumantes, en attestant la prévoyance des ménagères, évoquent mille images appétissantes de marmites chantonnant aux crémaillères.

A l’horizon, le couchant semble étaler, tout