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RAMAYANA LE POEME 171

chercher un autre ermitage : ils prennent congé les uns des autres.

HI.Aranya Kàndao Livredela Forêt». — Combat des deux Erères contre un démon gigantesque et anthropophage qui a enlevé Sîtâ: ils le tuent. Nouvelles plainte- d'ascètes troublés par les dé- mons. Marche à travers les périls de la forêt vierge, • •I rencontre du grand vautour Jatâyus (l'oiseau solaire évidemment), qu'une amitié héréditaire unit à Râma. — Çûrpanakhâ, sœur de Khara, s'éprend de Râma. Repoussée par lui, outragée et mutilée par Laksmana, elle excite son frère à la venger. Khara marche contre les deux frère- avec une armée de 1 H >( H") démon- : combal Formidable; tous les démons périssent; les flèches de Râma font voler en éclats, durant sa trajectoire même, la massue énorme que Khara a lancée contre lui. — Çûrpanakhâ s'enfuil à Lanka et raconte à son autre frère Râvana le désastre des démons. Elle avait voulu, dit-elle, enlever Sîtâ pour la lui amener; car la possession de Sîtâ assure l'empire de l'uni vers: qu'il la conquière et venge sa sœur. Râvana

elle son char et traverse la mer. -Un complice de Râvana se change en une gazelle d'une beauté merveilleuse, qui vient brouter dans la prairie où Sit.'i cueille des fleurs. La jeune femme prie son mari de s'en emparer pour elle: Râma part, en recommandant à Laksmana de oe la point quitter : la gazelle s'enfuit, plus loin, toujours plus loin ; et,

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