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Page:Hermès Trismégiste, 1866, trad. Ménard.djvu/129

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LIVRE PREMIER

I
POIMANDRÈS


Je réfléchissais un jour sur les êtres ; ma pensée planait dans les hauteurs, et toutes mes sensations corporelles étaient engourdies comme dans le lourd sommeil qui suit la satiété, les excès ou la fatigue. Il me sembla qu’un être immense, sans limites déterminées, m’appelait par mon nom et me disait : Que veux-tu entendre et voir, que veux-tu apprendre et connaître ? — Qui donc es-tu, répondis-je ? — Je suis, dit-il, Poimandrès (le pasteur de l’homme), l’In-