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Page:Hermès Trismégiste, 1866, trad. Ménard.djvu/228

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HERMÈS TRISMÉGISTE.


silence. Ainsi, mon fils, tiens-toi dans un lieu découvert, et regardant vers le vent du sud, prosterne-toi au coucher du soleil, et de même à son lever du côté du vent d’est. Écoute donc, mon fils.

Hymne mystique.

Que toute la nature du monde écoute cet hymne. Ouvre-toi, terre, que tout le réservoir des pluies s’ouvre pour moi, que les arbres ne s’agitent plus. Je vais chanter le Seigneur de la création, le Tout, l’Unique. Ouvrez-vous, cieux ; vents, apaisez-vous ; que le cercle immortel de Dieu reçoive ma parole, car je vais chanter le créateur de l’univers, celui qui a affermi la terre, qui a suspendu le ciel, qui a ordonné à l’eau douce de sortir de l’Océan et de se répandre sur la terre habitée et inhabitée, pour la nourriture et l’usage de tous les hommes ; qui a ordonné au feu de briller sur toutes les actions des hommes et des Dieux. Donnons tous ensemble la bénédiction à celui qui est au-dessus du ciel, au créateur de toute la nature. Il est l’œil de l’intelligence, qu’il reçoive la bénédiction de mes puissances. Chantez l’Un et le Tout, puissances qui êtes en moi ; chantez selon ma volonté, toutes mes puissances. Gnose sainte, illuminé par toi, je chante par toi la lumière idéale, je me réjouis dans la joie de l’intelligence. Toutes mes puissances, chan-