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Page:Hermès Trismégiste, 1866, trad. Ménard.djvu/339

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LIVRE III.

attentif, mon fils, car tu entends les mystères ineffables de la terre, du ciel et de tout le fluide sacré du milieu. — C’est dans la région des vents que volent les oiseaux ; au-dessus il n’y a pas d’air mobile et il n’existe aucun animal. Cet air néanmoins a le privilége de s’étendre avec tous ses animaux dans les régions qui lui sont propres et dans les quatre régions de la terre, tandis que la terre ne peut s’élever dans celles de l’air. La troisième partie comprend seize régions remplies d’un air subtil et pur ; la quatrième en comprend trente-deux, dans lesquelles l’air, tout à fait subtil et transparent, laisse distinguer au-dessus la nature ignée. Tel est l’ordre établi en ligne droite de haut en bas sans confusion ; quatre divisions générales, douze intervalles, soixante régions, et dans ces soixante régions habitent les âmes, chacune selon sa nature. Elles sont constituées de même, mais il y a entre elles une hiérarchie ; plus une région est éloignée de la terre, plus les âmes qui l’habitent sont élevées en dignité.

Il me reste à t’expliquer, ô très-glorieux Hôros, quelles sont les âmes qui se répandent dans chacune de ces régions, ce que je ferai en commençant par les plus élevées.