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Page:Herold - Nala et Damayanti.djvu/66

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Lion et chasseurs étaient tout à l’ardeur du jeu. Sans se lasser ils couraient dans les jardins, et, quand les chasseurs réussissaient à prendre la bête, des rires éclataient longs et joyeux.

Le soleil déclinait. On poursuivit le jeu. La nuit vint. Damayanti alors craignit que les enfants ne se fatiguassent à l’excès. Elle les emmena. Nala aussi rentra, comme à regret. Il s’était laissé ravir par l’intérêt du jeu. Et quel plaisir il avait senti à observer que ses enfants montraient sans cesse plus de bravoure et plus d’esprit ! Jamais, peut-être, Nala n’avait été aussi heureux.

Ce soir là, Pushkara vit apparaître Kali. Le dieu riait d’un rire cruel.

« Pushkara ! Pushkara ! criait-il, Pushkara I tu peux te réjouir. Ton frère vient d’offenser gravement les