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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/12

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me proposée, et l’on conçoit très-bien que les Juifs en aient cherché la solution ailleurs que dans leur propre sagacité. Une énigme de ce genre serait, aujourd’hui, tout aussi insoluble que dans le siècle de Samson, et ce n’est point là le caractère de celles de nos jours.

Nous lisons aussi dans l’Écriture sainte, que Salomon avait un talent remarquable pour deviner les énigmes et que la reine de Saba fit un grand voyage, presque dans l’unique intention de lui en proposer quelques-unes. Comme ces énigmes ne nous sont pas connues et qu’elles étaient probablement du même genre que celle de Samson, nous n’insisterons pas à ce sujet.

Nous touchons maintenant à une époque moins ancienne, et plus rapprochée de nous, sinon pour le temps, du moins pour la forme de l’énigme. Nous citerons comme la plus ancienne de ce nouveau genre, celle du Sphinx, qui coûta la vie à plus d’un de ceux qui essayèrent vainement de l’expliquer et qui ne fut résolue