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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/126

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C’est là que, librement,
Je plane, je m’exerce :
J’y suis doux, caressant ;
J’y brise, j’y renverse.
Je puis donner le trépas ;
Et sans moi tu ne saurais vivre.
Que plus d’un docteur, ici-bas,
Me guette pas à pas,
Et s’obstine à me suivre :
Le malheureux, hélas !
Que prouve son gros livre !
Il prouve… Il prouve encor qu’il ne me connaît
pas.
Je fus, de tous les temps, une énigme en physique.
Et je vois bien enfin qu’il faut que je m’explique.
Je puis me faire entendre. Écoute, et sois content :
Si je t’échappe, autant en emporte le vent.
Le mot est dit, eh bien ! en es-tu plus savant ?


149. Logogriphe.

 
Qu’on lise à l’ordinaire, ou qu’on lise à rebours,
Je suis toujours la même chose.
Le genre humain me doit ses jours,
Quoique de son trépas je sois aussi la cause.