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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/137

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165. Logogriphe.

Je suis, ami lecteur, chéri de tout le monde,
Plus ou moins, c’est selon, sur la machine ronde.
Nul ne m’a rarement autant qu’il le voudrait :
Me reconnaissez-vous, lecteur, à ce portrait ?
Si ce n’est point assez pour me faire connaître,
Divise tous les pieds qui composent mon être :
En moi tu trouveras un mal des plus affreux,
Ce qui, presque toujours, rend les hommes hargneux ;
Un animal rongeur ; de douze mois l’espace ;
Le cri d’un postillon, pour qu’on lui fasse place ;
Une note en musique : à présent tu me sais ;
Car j’en ai dit par trop, c’est pourquoi je me tais.


166. Charade.

Mon premier sert à faire mon entier,
Ne cherche point, lecteur peu sage,
À dissimuler mon dernier,
Il est presque toujours écrit sur ton visage.


167. Logogriphe.

Je suis à tout vivant meuble fort nécessaire ;
Sans moi tout languirait, esprit, savoir, raison ;