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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/174

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231. Logogriphe.

Je produis en tous lieux le trouble et l’injustice,
Et sans considérer vertu, ni probité,
Du fourbe et du méchant j’entretiens la malice :
Le vrai par moi n’est jamais respecté,
Abusant les mortels, j’ai servi plus d’un traître :
Tu dois, ami lecteur, aisément me connaître,
Par ce tableau sincère et non flatté.
Huit pieds forment mon existence
En les décomposant sous des traits gracieux,
Je t’offre le doux nom que te permet Hortense,
Dans vos entretiens amoureux ;
Le temps, qui rend la mer tranquille ;
Le doux fruit d’un travail qui te sert de leçon ;
Et l’excrément d’une aimable boisson ;
Dans la Normandie une ville ;
Ce que jadis au camp de Porsenna,
Suivant l’histoire, un Romain se brûla ;
Le séjour où de Dieu les saints chantent la gloire ;
Un athlète fameux ; le roi des animaux ;
Le lieu d’où viennent les métaux ;
Celle des doctes sœurs qui préside à l’Histoire ;
L’être qu’on reconnaît aux doux élans du cœur ;
Cet oiseau, dont le cri sauva le Capitole ;
Ce souffle, qui du corps vers l’Éternel s’envole ;