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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/197

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Notre père, équitable et sage,
À chacun, en naissant, fixa son héritage :
Nous vivons contents d’icelui
Sans empiéter sur autrui.
Depuis plus de cinq mille années,
Nous sommes en possession
Chacun de notre portion,
Sans que les fières destinées
Et que l’impitoyable mort
De notre père aient pu finir le sort.


275. Logogriphe.

Je suis léger, bavard, frétillant, amoureux ;
J’aime à batifoler à l’ombre du feuillage.
De mes sept pieds ôtez-en deux,
L’amour m’est interdit, et je dois être sage.
Mes trois premiers sans feinte offrent à tous les yeux
L’objet que l’on préfère au plus grand personnage,
Et quant aux trois derniers, c’est un présent des cieux
Sans lequel un grand feu ferait trop de ravage.


276. Charade.

Dans un cercle, à la comédie
Dès qu’on entend gentil couplet, bon mot,
Belle sentence ou douce mélodie,