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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/288

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Rencontre dans mon sein un abri tutélaire ;
S’il peut, dans sa détresse, arriver jusqu’à moi,
J’apaise sa frayeur et calme son effroi.
Autre chose à présent. Transpose avec adresse
Les pieds de mon milieu ; d’une amoureuse ivresse
Le souverain des dieux brûla pour mes appas.
Tu me tiens, ou, mon cher, tu ne t’y connais pas.


420. Énigme.

Il est un monde en miniature,
Qui du grand monde est l’abrégé ;
Monde magique, où la nature
N’a rien produit ; rien arrangé.
Là, le mot est loin de la chose,
L’effet ne tient point à la cause,
Le milieu vient après la fin,
Et juillet arrive avant juin ;
Rien d’ailleurs ne lui manque à cet étrange monde,
Créé quelquefois par un sot.
On y trouve le feu, l’air, et la terre et l’onde,
Esprits et corps, ange et magot,
Plante, fossile, météore ;
On y trouve tout, en un mot,
Et mille autres choses encore.