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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/326

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À qui sait nie placer je procure du gain ;
Je suis un élément à l’homme nécessaire ;
Du règne végétal la source la première ;
Un poisson recherché par Beaucoup d’amateurs ;
Un secours consolant dans leè grandes douleurs ;
Enfin pour terminer mon histoire bizarre,
Je suis un beau présent dont le ciel est avare.


479. Énigme.

Je suis un symbole funèbre ;
Tous les jours cependant on chante ma douceur ;
Chez les païens je fus célèbre.
J’eus une triste mère, une plus triste sœur ;
Comme elles je fuis la lumière.
Quand je vous frappe, homme présomptueux
Vous perdez à l’instant votre vigueur première ;
Iris, j’éteins aussi l’éclat de vos beaux yeux.
Le héros le plus fier, et le lion farouche,
Sont terrassés sitôt que je les touche ;
Rien ne peut résister au pouvoir de mon bras.
Encore un mot pour me faire connaître.
Un mortel, sans le moi qui ranime son être,
Tomberait dans un moi qui ne finirait pas.