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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/339

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Dis-moi, lecteur, si ton amante
N’employa jamais mon entier ?


497. Énigme.

Tout est soumis à mon empire.
Je fais plus de bien que de mal ;
Si l’on me perd, c’est un signe fatal :
Pour mon retour aussitôt on soupire ;
Quand on me force à revenir
On risque de s’en repentir,
De qui veut m’échapper je deviens le supplice.
Je vais quelquefois au sermon,
Dans le temple de la justice.
On m’appelle souvent avec une chanson,
Avec de méchants vers, sans sel et sans malice,
Je suspends les maux des mortels.
Les peuples autrefois me dressaient des autels ;
Mais on ne m’offre plus encens, ni sacrifice,
Je suis banni des lieux où règnent les plaisirs,
D’un amant malheureux je calme les soupirs,
Je vais coucher avec sa belle,
Qui ne me fut jamais cruelle.


498. Logogriphe.

En de certains pays bienheureux qui me porte