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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/341

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Qui, par sanglante blessure,
Repousse le ravisseur :
Sous ma défense une reine
Semble sans cesse avertir
Qu’il faut passer par la peine
Pour arriver au plaisir.
Si tu prends la patience,
Lecteur, de me désunir,
À tes yeux quelle abondance
Ne vais-je pas découvrir !
Trois de mes pieds à la France
Donnent de quoi la nourrir ;
En quatre l’on trouve ensemble
Tout ce qui sert à vêtir.
Crois-moi, bornant ton désir
À ces biens que je rassemble,
Songe à me fuir ; surtout tremble
De connaître, de sentir
Ce que mon corps va t’offrir,
Et qui mérite ta haine :
Un mal physique et moral,
Qui, par un destin fatal,
Afflige la race humaine,


501. Charade.

Quand on entend gronder l’orage,