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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/379

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À mon poste l’on me conduit :
On me tourne et retourne, on me prend, on m’accroche !
Et tel qui m’a sur son habit,
Peut m’avoir aussi dans sa poche.


555. Logogriphe.

Sur mes cinq pieds je suis ami de l’onde.
Sans mon cœur, d’une belle ou voudrait m’obtenir.
Sans ma queue et mon cœur, je rajeunis le monde ;
Et tous les ans on me voit revenir.


556. Charade.

Ah ! que mon premier est joli !
Tout se ranime à sa présence ;
Tout, par son heureuse influence,
Dans la nature est embelli !
Alors, ma Zelmis même est plus jolie encore ;
À la fraîcheur, aux roses de son teint,
On la prendrait pour Vénus ou pour Flore ;
Surtout quand mon second, sans art et sans dessein,
Caressant les attraits qu’Amour a fait éclore,
Voltige ou flotte sur son sein.
Quant à mon tout, mes bons amis, je l’aime ;
C’est le bonheur, le charme de nus jours :