Aller au contenu

Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/443

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Plus ils ont de fierté, moins je cède ma place :
Mais la moindre femme m’abat.
Mon trône est de figure ronde,
Quoique formé sans règle et sans compas ;
Superbe j’y parais aux yeux de tout le momie,
Et celui qui sous moi s’enfle de mes appas,
Est le seul qui ne m’y voit pas,


651. Logogriphe.

J’ai cinq pieds, cher Lecteur, et mon rôle, ici-bas.
Est de porter au loin la céleste vengeance,
D’ébranler l’univers, d’abattre avec fracas.
Des mortels effrayés l’annuelle espérance.
En éloignant mon chef ne crois pas me calmer.
Je change de nature et suis bien plus à craindre ;
Tu périras si je te puis atteindre :
À ma sombre fureur rien ne peut t’arracher.
Enfin d’un second chef tu peux bien me priver.
Mais à l’aide du temps, par une loi commune.
Quel que soit ici-bas ton rang ou ta fortune,
Au ténébreux séjour je saurai t’amener.


652. Charade.

Mon premier sert à plusieurs jeux.
Et sous une autre forme est encor plus utile ;