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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/475

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701. Énigme.

J’ai grand ou petit œil,
Et je pleure sans deuil ;
J’enfle sans nul orgueil,
Je rends ce qu’on me donne, et ne suis pas ingrate,
Il est vrai qu’il faut me presser.
Lorsque près d’une belle on me voit m’avancer.
Je fais bien du chemin, et n’ai ni pieds ni patte.
Maris jaloux,
Tyrans des dames,
J’ai presque autant de droits que vous :
Vous me souffrez cependant sans courroux
À la toilette de vos femmes.


702. Logogriphe.

Je sers au parfumeur comme au pharmacopole ;
Chez l’épicier je joue aussi semblable rôle,
Qui passe par chez moi certes est bien petit,
Et bien fin : néanmoins, sans faire un certain bruit,
On n’y peut parvenir. Pour me faire connaître,
Disons qu’en cinq on désunit mon être.
Mais pour mes chers lecteurs si ce n’est point assez.
On doit trouver en moi, supprimant mes côtés,