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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/511

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26.

Vêtue d’un riche manteau de couleur verte, celle belle dame offre à l’univers une nourriture qui rend l’homme à la vie et qui sait calmer toutes ses douleurs : ce n’est pas seulement chez les pauvres qu’elle a fixé sa demeure ; elle vit aussi auprès des grands, auprès des riches ; à la cour même elle est en si haute estime, que là, tous la révèrent, suivant et ne recherchant qu’elle.


27.

Je ne suis point mariée, et pourtant j’ai beaucoup d’anneaux ; je n’ai jamais volé, et pourtant je suis pendue ; je suis utile aux filles aussi bien qu’aux femmes ; je m’allonge et me raccourcis à volonté ; je déteste la poêle et les chaudrons, car souvent j’ai à me plaindre d’eux, je suis toujours dans le feu et je ne brûle pas : il faut plaindre la maison où je reste inoccupée.