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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/541

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12.

je vis tous les jours avec la science et je dédaigne les écrits des plus grands philosophes : l’argument le plus fort ne saurait me résister, et pourtant je n’en sais pas le premier mot.


13.

Je suis souvent très-riche, et pourtant, je ne m’inquiète guère de celui qui m’enlève ce que je possède ; que ce soit un filou, que ce soit un voleur, je n’en vois rien et je ne puis le poursuivre.


14.

On me traîne dans la boue, sur le fumier, sur les pierres, sur les collines, et jamais je ne me sens fatigué, je laisse la fatigue à ceux qui se chargent de me promener.


15.

Je suis sur votre table à dîner ; et si je n’y étais pas, votre couvert vous semblerait incomplet ; rarement on m’appelle pour prendre le café et le thé, mais sans moi vous ne pourriez boire un verre de vin.