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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/72

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Et l’empire affreux de Neptune,
Que mon sexe a tant en horreur.
Ne m’inspire point de terreur :
Quand l’homme y va chercher fortune,
Il ne l’entreprend pas sans moi.
Sans moi, faible est son espérance ;
Je possède sa confiance,
Sans que je devine pourquoi ;
Car chez moi ce n’est qu’inconstance ;
Que faiblesse et fragilité.
Souvent une vivacité
Qu’on prendrait pour extravagance.
À me consulter empressé.
Malgré ces défauts, plus d’un sage
A très-souvent eu l’avantage
De se voir par moi redressé.


57. Logogriphe.

Une consonne et trois voyelles
Te présentent, lecteur, un bien vif sentiment ;
Mais, à ton tour, dis-moi par quel enchantement.
En retranchant mon chef, il me pousse des ailes.
Des pattes, un bec, et comment
Pour ma stupidité toujours on me renomme,
Moi qui suis en honneur dans les fastes de Rome ?