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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/83

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Quand on s’est fait une blessure,
On emprunte notre secours,
Et lorsque de sa tête on chérit la parure,
Six fois au moins par an à nous on a recours.
Une déesse impitoyable
Nous tient sans cesse dans ses doigts,
Et par nous, à son gré, d’un coup inévitable,
Décide du destin des bergers et des rois.


77. Logogriphe.

Je dois souvent ma vie à ma vélocité :
Que mon espèce soit casanière ou sauvage,
Par ma douceur je suis vanté ;
La peur toujours est mon partage.
En me décomposant, lecteur, je puis donner
Un fleuve dont le lit mouille un pays fertile,
Et si l’on veut le retourner,
C’est alors ce qui forme un tissu très-utile.
Je vous offre un département ;
Ce que fait l’architecte avant que l’on bâtisse ;
Une plante funeste à certain artifice ;
Un solide et bon aliment ;
Ce qui revient toujours et s’écoule sans cesse ;
Un dieu dont le pouvoir fut propice à la Grèce ;
Puis un arbre majestueux ;