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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/88

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85. Énigme.

Quelquefois pour me prendre on fait sonner la
cloche,
L’endroit où l’on m’expose est souvent de sapin ;
Si je suis préparé par la main d’un vilain,
Le gueux certes n’a rien pour mettre dans sa poche.

Voulant me donner l’être, on se sert d’une broche.
Je m’accommode assez d’un excellent lapin ;
Sans moi vous ne pouvez faire la Saint-Martin :
À mes très-doux appas tout bon vivant s’accroche.

Pour me bien disposer, l’acte est d’abord sanglant
Faire vivre un chacun, c’est mon propre talent,
Offrant à tous des mets, et la liqueur divine.

Ne pouvant me trouver, on est bien malheureux ;
Mon absence affaiblit le cœur de l’amoureux ;
C’est souvent pour m’avoir que s’offre la coquine.


86. Énigme.

Sous deux différentes figures.
L’une animée, et l’autre à bigarrures,
Ennemi déclaré de divers animaux,
Dans deux des éléments je leur fais bien des maux,