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Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 1.djvu/404

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introduction.

quité qui ont cité le traité des Semaines, et les passages correspondants du manuscrit 7027.

Le premier est Philon le juif, qui vivait au commencement du premier siècle de l’ère chrétienne. Cet auteur, après avoir résumé l’opinion d’Hippocrate sur la vie, cite textuellement le passage du livre où cette opinion est consignée. « Dans la nature humaine, il y a sept saisons que l’on appelle âges : le petit enfant, l’enfant, l’adolescent, le jeune homme, l’homme fait, l’homme âgé, le vieillard. L’âge du petit enfant est jusqu’à sept ans, époque d’une dentition nouvelle ; de l’enfant, jusqu’à la production de la liqueur spermatique, deux fois sept ans ; de l’adolescent, jusqu’à la naissance de la barbe, trois fois sept ; du jeune homme, jusqu’à l’accroissement de tout le corps, quatre fois sept ; de l’homme fait, jusqu’à quarante-neuf ans, sept fois sept ; de l’homme âgé, jusqu’à cinquante-six, sept fois huit. À partir de là commence la vieillesse[1]. »

Voici maintenant le texte du manuscrit 7027 : « Sic autem et in hominis natura septem tempora sunt, aetates appellantur : puerulus, puer, adulescens, juvenis, vir, junior senex. (Il faut lire : junior senex, senex ; le traducteur n’a pas su rendre autrement πρεσβύτης, γέρων). Hæc sunt sic : puerulus usque ad septem annos in dentium

  1. Λέγει δ’ οὕτως· ἐν ἀνθρώπου φύσει ἑπτά ἐισιν ὧραι, ἃς ἡλικίας καλέουσι, παιδίον, παῖς, μειράκιον, νεανίσκος, ἀνὴρ, πρεσβύτης, γέρων. Καὶ παιδίον μέν ἐστιν ἄχρις ἑπτά ἐτῶν, ὀδόντων ἐκβολῆς· παῖς δ’ ἄχρι γονῆς ἐκφύσιος ἑπτὰ (Il faut lire ἐς τὰ, comme je le dirai plus bas) δὶς ἑπτά· μειράκιον δ’ ἄχρι γενείου λαχνώσιος, ἐς τὰ τρὶς ἑπτά· νεανίσκος δ’ ἄχρις αὐξήσιος ὅλου τοῦ σώματος ἐς τὰ τετράκις ἑπτά· ἀνὴρ δ’ ἀχρις ἑνὸς δέοντος πεντήκοντα, ἐς τὰ ἑπτάκις ἑπτά· πρεσβύτης δ’ ἄχρι πεντήκοντα ἕξ, ἐς τὰ ἑπτάκις ὀκτώ. Τὸ δ’ ἐντεῦθεν γέρων. Philon, Περὶ Κοσμοποιΐας, p. 17.