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de chacun des livres hippocratiques en particulier.

nous en reste : « Un homme ayant eu une affection de la moelle épinière, mourut le septième jour[1]. » La note que Foes a rapportée d’après d’anciens manuscrits, prouve (ce qu’on pouvait facilement supposer) que le traité des Blessures dangereuses d’après Galien, et le traité des Traits et des blessures d’après Érotien, étaient un seul et même livre.

Le 1er livre des Maladies le petit[2]. C’est le titre sous lequel Galien cite un livre qui figurait jadis dans la Collection hippocratique. Ce livre ne s’y retrouve plus. Il est perdu comme le précédent. Galien en rapporte un membre de phrase : « Respirer comme les enfants que l’on fait taire, et qui, pleurant, font rentrer dans les narines l’air de la respiration[3]. » Puis il en explique deux mots : Καύσωμα qu’il interprète par inflammation[4], et Μηλιάδα de l’île de Mêlos[5]. C’est sans doute aussi à cet ouvrage perdu qu’il faut rapporter le mot de typhomanie que Galien dit se trouver dans le livre des Maladies et que nous ne lisons plus dans aucun endroit de la Collection hippocratique[6].

  1. Τὸν αἰῶνα νοσήσας τις ἑϐδομαῖος ἀπέθανε. Page 74, Éd. Franz.
  2. Τὸ πρῶτον περὶ νούσων τὸ σμικρότερον.
  3. Ἀναφέρειν δηλοῖ ποτε καὶ τὸ ὑπολύζειν ἀναπνέοντα ὡς ἐν τῷ πρώτῳ Περὶ Νούσων τῷ μικροτέρῳ· καὶ ἀναφέρειν ὥσπερ τὰ παιδία τὰ πεπαυμένα κλαίοντά τε καὶ εἰς τὰς ῥῖνας ἀνέλκοντα τὸ πνεῦμα. Érot., Gal., et Herod. Gloss., p. 431, Éd. Franz. Le traducteur latin rend le mot πεπαυμένα par cubantes. Je ne crois pas que ce soit le sens.
  4. Καύσωμα τὴν πύρωσιν ἐν τῷ πρώτῳ Περὶ Νούσων τῷ σμικροτέρῳ. Érot., Gal., et Herod. Gloss., p. 498.
  5. Μηλιάδα ἐν τῷ α′ Περὶ Νούσων τῷ σμικροτέρῳ τῇ Μηλιάδι λέγει τῇ ἀπὸ Μήλου τῇς νήσου. Érot., Gal., et Herod. Gloss., p. 526, Éd. Franz.
  6. Τινές δὲ τυφομανίας ἐκάλεσαν, ὡς κἀν τῷ Περὶ Νούσων Ἱπποκράτει γέγραπται. Tome v, p. 168, Éd. Basil.