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Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 1.djvu/75

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livres hippocratiques

tions importantes de théorie et de pratique. On a, dans cette énumération de titres, l’énumération de grands travaux auxquels se livra l’antique médecine. Tout ce qui fut fait alors composerait une bibliothèque ; nous n’en avons que des feuillets dépareillés.

L’auteur du Traité des affections, faisant, de son côté, de fréquents retours sur ses propres compositions, nous apprend quels étaient les sujets qui occupaient la médecine d’alors. Il avait composé des traités spéciaux sur les collections purulentes du poumon, sur les phthisiques, sur les maladies des femmes[1], sur les yeux[2], sur la fièvre tierce et la fièvre quarte[3]. Mais le livre qu’il cite le plus souvent, et auquel il renvoie incessamment ses lecteurs, est un livre de pharmacologie. À la plupart des maladies qu’il énumère, il ajoute qu’il faut donner le remède comme il est prescrit dans le Traité des remèdes[4]. De pareils traités ont toujours été nécessaires à l’exercice de la médecine ; et ils ne manquaient pas à cette époque. L’auteur du Traité des affections internes fait aussi quelques allusions à un livre semblable[5]. L’auteur du Quatrième livre des maladies, qui se cite souvent lui-même (et nous possédons plusieurs de ces traités cités, les livres de la Génération, de la Nature de l’enfant, et des Maladies des femmes), fait allusion à un écrit sur la

  1. Πλὴν περὶ ἐμπύων καὶ φθινόντων καὶ τῶνν γυναικείων. Ταῦτα γὰρ χωρὶς γεγράψεται. p. 184, Ed. Frob.
  2. Πλὴν ὀφθαλμῶν· ταῦτα δὲ ἰδίως γεγράφεται. p. 180, Ed. Frob.
  3. Διότι δὲ ὁ τριταῖος καὶ ὁ τεταρταῖος ἑτέροθί μοι γέγραπται. p. 182, Ed. Frob.
  4. Διδόναι ὅπερ ἐν τῇ φαρμακίτιδι γέγραπται. p. 180. Ed. Frob.
  5. Πίνειν διδόναι ἃ καὶ τῷ στραγγουριῶντι. p. 196, et ailleurs.