Aller au contenu

Page:Histoire abrégée de l'île Bourbon, 1883.djvu/196

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’aspect des grands fleuves de la France, à la limpidité près.


CHAPITRE XXVIII

De Lormel (suite) — Autonomie — Souscriptions — Hôpitaux — Bureaux de bienfaisance — Télégraphe — Eaux et forêts — Mme de Lormel — Congé — Ouragan — Le million — Dengue — Scrutin — Comités — Arrêté sur l’ivresse — MM. Thiers et Mac-Mahon — Société — Reboisement — Croix sur le Bénard — Pharmacie — M. Viant — Ouragans — Impôt des voitures — Conseil sanitaire — Indemnité — Cercle.

134. Dans la session de février, le Conseil général reprit la question de l’autonomie des communes, question incomprise de plusieurs municipalités qui pensaient jouir de pouvoirs plus étendus que ceux qui leur avaient été attribués. Le service de la police devint l’objet de nombreuses réclamations, et il fut décidé, par arrêté du 23 mars, que dans toutes ses branches, la police formait un seul et même service, relevant simultanément du Directeur de l’intérieur, du Procureur général et des maires.

135. Un incendie ayant causé de grands dommages à Pointe-à-Pitre, on se souvint à la Réunion de l’offrande envoyée quelques mois auparavant par les Antilles. Le Gouverneur expédia à la Guadeloupe une somme de 26,069 francs, montant de la souscription en faveur des victimes de l’incendie. Non contente de cette générosité, la Colonie s’associa spontanément à la souscription métropolitaine qui avait pour but l’affranchissement du territoire français.