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Page:Histoire abrégée de l'île Bourbon, 1883.djvu/206

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debout et intacts la maison et les arbres qui l’avoisinaient.

Un mois ne s’était pas encore écoulé depuis le désastre du Grand Sable, quand une trombe s’abattit sur la Colonie, et, en quelques heures la couvrit de ruines (22 décembre).

165. Le Collège Saint-Charles établi à St-Paul et dirigé par les Pères Lazaristes passa aux mains des Pères du Saint Esprit. Cet établissement transféré à Saint-Denis dans le local de l’ancien collège Sainte-Marie, reprit, sous la direction du Père Corbet, un éclat qui rappelait les brillantes études du collège des Jésuites. L’état précaire des ressources fit surgir entre Mgr Soulé et les Pères des difficultés qui obligèrent ces derniers à retirer leur personnel de la Colonie en 1878. Un an après le collège n’existait plus.

166. 1876 débuta par un ouragan qui vint augmenter la désolation, la misère et les ruines : conséquences de la trombe du 22 décembre. De mémoire d’homme, on n’avait vu une série aussi persistante de désastres.

167. M. Dominge, nommé par dépêche ministérielle inspecteur du service de l’Instruction publique à la Réunion, reçut le titre d’inspecteur d’Académie hors cadre ; son successeur, M. Antoine, arriva au mois d’octobre de la même année.

168. Le service de la léproserie avait été dirigé depuis son institution par les Pères du Saint-Esprit ; l’arrêté local du 14 février confia ce service à un agent comptable, et les Pères n’eurent plus à s’occuper que du spirituel.