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Page:Histoire abrégée de l'île Bourbon, 1883.djvu/208

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et à la petite culture ; dans certaines localités le jardinage et le bazar leur appartiennent ; ils jouissent d’une liberté qu’ils préfèrent aux meilleures conditions d’engagement. Aussi les nouvelles mesures de protection prises en leur faveur n’ont pas peu contribué à rendre leur service plus onéreux pour les propriétaires.

175. La Colonie prend part à l’Exposition de 1878. Les récompenses décernées à nos produits attestèrent une fois de plus que la Réunion n’avait point perdu le rang si glorieusement conquis sous le gouvernement de M. Delisle.

176. Au mois de février 1877, M. l’abbé Delgéry, curé de Saint-Paul, ajouta à l’hospice déjà fondé par lui dans cette ville, un ouvroir-orphelinat destiné à l’éducation des jeunes filles pauvres de la commune sous la direction des Sœurs de Saint-Vincent de Paul.

177. Les mois suivants virent la substitution du code pénal métropolitain au code colonial, l’hypothèque sur les navires, le retrait des monnaies au titre de 800 millièmes, la loi relative à la surveillance de la haute police, et enfin la loi du 23 juin autorisant la construction du Port et l’établissement du chemin de Fer.

Les Chambres françaises votèrent à la Compagnie formée par MM. Lavalley et Pallu de la Barrière une garantie de 1,925,000 francs pendant 99 ans. Le Conseil général avait précédemment voté une subvention de 160,000 francs pendant 30 ans, et concédé les terrains nécessaires sur les pas géométriques pour une durée de 99 ans.

178. La dissolution de la Chambre des dépu-