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Page:Histoire abrégée de l'île Bourbon, 1883.djvu/4

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Parmi ces hommes qui ont droit au souvenir de la postérité, on trouve, au dix-septième siècle, de Flacourt, Carpeau, Dubois, de Ricou, Legouat, Duquesne ; au dix-huitième, de Feuilly, de Parat, de Labourdonnais, l’abbé de Lacaille, de Lozier, plusieurs prêtres Lazaristes, Legentil, Poivre et l’abbé Davelu.

Mais il était réservé aux écrivains de notre époque de compléter l’œuvre, en classant ces mémoires épars d’après les données officielles, en les assimilant aux actes administratifs, pour former un seul tout. C’est dans la réalisation de ce plan, composé d’éléments les plus disparates, que se sont distingués le vicomte de Rosamel, la comtesse de Drohojowska, Roy, Carayon, Billiard, Crestien, Voïart, le frère Hiéronimo, Azéma, Focard, E. Trouette, Maillard, Lacaze, et Élie Pajot, le plus complet, le plus instructif de tous.

Nous ne saurions omettre l’anonyme des Mélanges, ni l’Album de la Réunion, qui contient l’abrégé de faits contemporains, et dans lequel les historiens à venir pourront puiser d’utiles renseignements.

L’histoire d’un pays s’apprend dans les écoles ; or il faut l’avouer, celle de la Réunion n’est pas enseignée. De tous les auteurs précités, le frère Hiéronimo seul a rédigé un livre classique. La religion, l’ethnographie, l’industrie, la géographie de l’île et des pays circonvoisins y sont convenablement traités, mais l’insertion des actes concernant l’administration civile est insuffisante.