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Page:Histoire abrégée de l'île Bourbon, 1883.djvu/84

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asiatique. En 1780, 50 hommes partirent, sous la conduite de Givran Fondaumière, sur la flûte les Bons Amis ; l’année suivante, un second détachement se dirigea sur Pondichéry. Tous combattirent avec honneur sous les ordres du nabab Ayou-Ali-Kan ; ils prirent également une part glorieuse aux journées des 13 et 20 juin 1783.

Le corps des volontaires créé en 1758, reconstitué en 1779, licencié en 1789, fut réorganisé par le Gouverneur Duplessis, en 1793.

De Souville — 1781 à 1785

26. M. de Souville résolut d’empêcher un nouveau prélèvement des noirs en faveur de l’île de France. À cet effet, il persuada aux habitants la création d’ateliers communaux destinés à l’entretien des chemins et à l’embarquement des denrées. En visant à cette création, le Gouverneur, aidé de M. Motais de Narbonne, avait en même temps l’intention de faire disparaître les corvées, imposition que les habitants supportaient avec peine et qui étaient une source de désagréments pour les propriétaires, aussi bien que pour l’Administration. Saint-Pierre avait alors son atelier de 64 hommes ; ceux de Saint-Denis, Sainte-Suzanne et Saint-Benoit se composaient chacun de 60 hommes. Saint-Paul et Saint-Leu pouvaient fournir des ateliers de 80 hommes (1784).

27. L’importance des quartiers commençait à faire sentir la nécessité de relations régulières ; on établit le service des lettres, lequel se faisait par